Les engagements de la société en faveur de l'environnement s'appuient fréquemment sur des objectifs de référence. Ces objectifs, parfois chiffrés, indiquent un but à atteindre, et le délai fixé pour atteindre ce but.

Ces objectifs peuvent tout autant porter sur les pressions (ex : réduire de 14% les émissions de GES entre 2005 et 2020), sur l'état (ex : atteindre le bon état des eaux en 2015), ou sur les réponses à apporter (ex : 23% d'énergies renouvelables d'ici 2020).

 L'écart entre la situation actuelle et les objectifs de référence est un écart dynamique. Il ne peut être correctement évalué sans un regard sur les tendances d'évolution observées ou probables.

Comme les pressions, l'état et les réponses, les enjeux ne sont pas homogènes sur l'ensemble du territoire et sont intimement liés aux spécificités locales.

A l'échelle régionale, la hiérarchisation des enjeux se décline selon l'ampleur de l'écart observé entre la situation dans la région et les objectifs. Elle s'appuie sur la "valeur"  patrimoniale et sociétale du bien dégradé (ex : des impacts sur des espèces protégées sont plus "graves" que sur des espèces ordinaires), sur l'exigence  réglementaire (ex : contentieux avec l'UE), sur la maitrise des risques. 

Spatialiser les enjeux régionaux est en soi un enjeu. En effet, pouvoir cibler les réponses à apporter en fonction des contextes locaux permet d'accroitre l'efficience des moyens mis en oeuvre.