Synthèse Air

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Bien que l'air soit un fluide très mobile, les pollutions atmosphériques, selon leur nature, peuvent être  localisées. Certaines pollutions sont a contrario liées à des masses d'air plus chargées en polluants (Ozone, PM10). Ces dernières peuvent altérer la qualité de l'air régional sans pour autant être issues d'émissions régionales ou a fortiori locales. Les conditions météorologiques (ensoleillement, vents, précipitations...) ont une influence importante sur la qualité de l'air, ainsi toute comparaison inter-annuelle doit être menée avec précautions.

Les concentrations des principaux polluants atmosphériques (Dioxyde d'azote, Particules fines, Dioxyde de Soufre), à l'exception de l'Ozone, auraient plutôt tendance à diminuer (comparaison 2010-2000), que ce soit grâce à l'amélioration des procédés, ou par le biais du recul de certaines activités. Ces concentrations sont mesurées dans les secteurs de la région sensibles à la pollution atmosphérique. Compte tenu d'un changement récent de méthodologie sur les inventaires d'émissions, aucune tendance ne peut être affirmée pour le moment.

En revanche, la croissance du secteur des transports et du secteur résidentiel génèrent des émissions accrues, que les progrès en matière de performance technique (rejets des véhicules, rendement des installations de combustion...) ne permettent pas de compenser intégralement.

 

Les nuisances olfactives, pouvant être induites par certaines activités, constituent également une forme de pollution atmosphérique. De caractère très localisé, le caractère de "nuisance" que peuvent représenter les odeurs est très variable selon la sensibilité olfactive des personnes.

La pollution par les pollens, et notamment par le pollen de l'ambroisie à feuille d'armoise, plante envahissante, pose également des problèmes de santé publique. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un polluant issu directement d'une activité humaine, on peut la considérer comme une forme de pollution atmosphérique.

 

Pour conserver, voire améliorer, la qualité de l'air régional, plusieurs axes doivent être poursuivis et développés :

- Assurer une connaissance fine et régulière, à la fois de la qualité de l'air, mais aussi des sources d'émissions de polluants atmosphériques,

- Développer des modes de transports "doux"

- Favoriser le report modal pour les transports routiers et les déplacements par un développement et une adaptation de l'offre de transports ferroviaires et transports collectifs.

- Favoriser le renouvellement du parc de véhicules, les véhicules les plus anciens représentant des taux de rejets parfois beaucoup plus élevés, et stabiliser le nombre de véhicules par habitant,

- Réduire l'étalement urbain de manière à réduire les trajets domicile-travail (et les émissions qu'ils induisent),

- Assurer une surveillance des principales installations émettant des polluants atmosphériques,

- Promouvoir une agriculture raisonnée, en matière de fertilisation azotée (pour réduire les émissions d'ammoniac, de nitrate d'ammonium), et en matière de recours aux phytosanitaires,

- Prendre en compte et mettre en oeuvre des mesures pour réduire les émissions atmosphériques dès la conception de projets significatifs (industries, élevages...).