Les paysages, qu'ils soient naturels ou liés à l'histoire de l'occupation du sol, continuent d'être façonnés par les hommes et les femmes. Les "pressions" qui s'y appliquent sont en même temps les forces qui les maintiennent ou qui les transforment. La transformation d'un paysage n'est pas une dégradation en soi, tant qu'elle s'opère d'une façon progressive et cohérente avec le paysage existant.

 

Les pressions qui peuvent s'exercer sur les paysages sont principalement liées aux nouvelles constructions :

- leur localisation, pouvant générer une fragmentation de l'espace et des paysages, 

- leur insertion dans le paysage (bâtiments et installations hautes, plantations, style architectural, entrées de ville...), pouvant dégrader ce paysage perçu de points de vue proches et parfois très éloignés

 

 

L'évolution des paysages est directement en lien avec l'évolution de l'utilisation du sol.

Ainsi, l'agriculture, qui occupe la majeure partie du territoire (cf. Milieux), est un acteur-clé de l'évolution des paysages ruraux. Les évolutions de l'agriculture (augmentation de la taille des exploitations, déprise agricole, défrichement ou plantations de haies...) ont un impact direct sur les paysages.

 

 

 

 

 

La pollution visuelle, induite par les panneaux publicitaires, dégrade les paysages, et notamment les entrées de ville. Aucun recensement exhaustif n'a pour l'instant été initié dans la région.

 

 

 

Le Conservatoire Régional des Espaces Naturels a mis en place des observatoires photographiques sur plusieurs sites de la région. Leur vocation : suivre l'évolution des paysages. Voir les observatoires photographiques