L'évolution de l'exposition aux risques naturels

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Un risque se caractérise par un aléa et par l'exposition des enjeux (au sens de la gestion des risques).

Une exposition accrue, si l'aléa reste constant, augmente le risque encourru. Dans la région, l'exposition au risque tient essentiellement à l'augmentation de la population et aux constructions dans les secteurs où un risque est plus particulièrement présent.

 


L'évolution de l'urbanisation dans les communes à risques d'inondation

 

L'urbanisation progresse principalement autour des aires urbaines, et sur une large frange littorale (voir Ressources Spatiales). Il existe parfois dans ces secteurs des risques d'inondation (présence d'un cours d'eau), ou de submersion marine.

Parmi les communes classées comme à risque inondation (dans les DDRM), le nombre de logements a progressé avec une ampleur comparable à la moyenne régionale entre 1999 et 2008 (sources : INSEE, Gaspar). Toutefois, à l'intérieur de ces communes, seules certaines parties sont classées en zones inondables (d'après l'atlas des zones inondables), et sont très souvent exclues des zones effectivement ouvertes à l'urbanisation.

Une estimation du nombre de logements situés en zone inondable a été proposée par le MEDDTL en janvier 2011 (voir La population exposée à des risques d'inondation, SOeS, MEDDTL). Entre 1999 et 2006, la progression des logements en zone inondable serait légèrement inférieure à la progression globale des logements pour les quatre départements de Poitou-Charentes. La Charente-Maritime serait, notamment en raison de son solde migratoire excédentaire, le département de France métropolitaine présentant la plus forte progression de logements en zone inondable (+16.9%).