Les zones artificialisées

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Même si elles ne représentent pas (encore) une proportion très importante du territoire régional, les zones artificialisées, par l'urbanisation ou les infrastructures de transports, représentent un enjeu environnemental majeur sur certains secteurs : la périphérie des aires urbaines et le littoral.

 
Des zones pour l'habitat, et des zones pour l'activité économique
 
L'artificialisation de l'espace est souvent rendue nécessaire pour répondre aux besoins d'habitat, mais également à des fins économiques.
 

Le graphique ci-contre montre la répartition de la SHON (Surface Hors-Oeuvre Nette) mise en chantier entre 1990 et 2009. Les constructions à vocation de logements représentent environ la moitié des surfaces construites.

La SHON ne prend cependant pas en compte les terrains artificialisés (jardin clôturé, parking...) qui peuvent présenter des degrés divers d'artificilialisation.

Les constructions s'implantent souvent à proximité des pôles urbains les plus dynamiques en terme de croissance démographique.

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
Les zones urbanisées se situent aux alentours des grandes villes régionales : La Rochelle, Poitiers, Angoulème. et Niort, et à proximité du littoral.
 
 
 
 
 
Toutefois, plus on s'éloigne des aires urbaines, plus les surfaces moyennes de logements individuels neufs sont élevées (jusqu'à plus de 2000m² par logement dans certains cas).
 
 
 
 
 
 
 
  
Or la gestion économe de l'espace concernent tous les espaces, y compris les zones rurales.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Des infrastructures de transport suivant les axes cardinaux Nord-Sud et Est-Ouest
 

Les grandes infrastructures de transport régionales suivent préférentiellement une orientation "Nord-Sud", en prolongement d'un axe Paris-Bordeaux. Ces axes répondent à des besoins allant au-delà de la région (France, Europe) et le trafic de transit sur ces voies est important.

Sur l'axe Est-Ouest, on trouve des infrastructures permettant entre autres de desservir le littoral (près duquel le trafic routier est très important en saison), mais également de relier des pôles structurants du territoire (Angoulème - Cognac - Saintes).

 

En Poitou-Charentes, on compte en 2009 environ 0.92 km d'infrastructures de transport linéaires par km² de territoire (voies ferrées, autoroutes, routes nationales et départementales).

Parallèlement à l'espace que ces infrastructures nécessitent, ce réseau peut participer, comme toute artificialisation de l'espace, à la fragmentation des espaces agricoles ou naturels.

 

La densité résidentielle en diminution

Le Poitou-Charentes étant une région rurale, la densité de population est faible : 67 hab/km² (contre 113 au niveau national). La densité résidentielle nette liée à l'habitat (nombre de logements sur la surface bâtie dédiée à l'habitat) est de 14 logements par hectare (la construction neuve de logements individuels est proche de 10 logements par hectare). Comme l'illustre la carte ci-contre, cette densité est très variable selon les territoires.

La densité résidentielle en Poitou-Charentes

 

Cette faible densité induit une forte consommation d'espaces agricoles ou naturels, ainsi que la multiplication des déplacements pendulaires et une lourde infrastructure de voies et de réseaux (routes, électricité, eaux usées...).