L'état qualitatif de l'air par rapport aux polluants atmosphériques est variable au cours du temps. En effet, d'une part ces polluants tendent à réagir chimiquement et à se transformer, et d'autre part, les conditions météorologiques ont une grande influence sur cette pollution (ensoleillement, vents).

Ces pollutions présentent souvent un caractère très localisé autour des sources d'émissions.

 

 

L'état qualitatif de l'air régional

Comme en ce qui concerne la qualité de l'eau, la qualité de l'air fait l'objet d'un dispositif de surveillance réactualisé quotidiennement.

En moyenne, les concentrations observées n'induisent que rarement des démarches d'alerte ou d'information de la population. Seule l'ozone, dont la concentration dans l'air est influencée par les conditions météorologiques (pics en 2003 et 2005) présente chaque année des dépassements de seuil d'information de la population.

 

Une tendance d'amélioration de la qualité de l'air est globalement observée depuis 10 ans, hormis en ce qui concerne l'ozone pour laquelle une augmentation de 8% en concentration a été observée en 2010 par rapport à l'année de référence 2000 (voir Bilan annuel de la qualité de l'air en Poitou-Charentes en 2010, ATMO Poitou-Charentes).

Si la situation régionale de la pollution atmosphérique n'apparaît pas comme globalement problématique, il faut garder à l'esprit le caractère parfois très localisé de ces pollutions. En particulier, le dépassement des normes européennes est probable pour les particules fines (PM10), l'ozone (O3), et le dioxyde d'azote (NO2), et notamment à proximité des zones de trafic.