L'émission de polluants atmosphériques

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L'émission de polluants atmosphériques concerne de nombreuses activités humaines.
On n'aborde ici que les polluants de l'air "atmosphérique" (par opposition à l'air à l'intérieur des bâtiments).

 

NB : Les rejets atmosphériques plus particulièrement en lien avec le changement climatique (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote) sont étudiés dans la fiche Climat.

 

Les principaux polluants atmosphériques et leurs origines

 

 

Les transports (routiers et autres) participent à l'émission de multiples polluants atmosphériques, mais principalement le monoxyde de carbone (CO) et les oxydes d'azote (NOx).

 

En ce qui concerne l'agriculture, elle constitue la principale source d'émissions d'ammoniac NH3 (plutôt l'élevage).

Le secteur industriel, dont les rejets dans l'atmosphère sont plus localisés, émet la majorité du dioxyde de soufre (SO2) rejeté dans la région.

 

Enfin, le secteur résidentiel contribue de manière significative aux émissions en monoxyde de carbone. L'essentiel des émissions du secteur résidentiel provient du chauffage des logements.

 

Pour en savoir plus sur la pollution atmosphérique : site d'ATMO Poitou-Charentes

 

L'évolution des rejets de polluants atmosphériques

La comparaison des inventaires des émissions réalisés sur l'année 2000 et sur l'année 2007 (source : ATMO Poitou-Charentes) révèle une progression importante des émissions de CO (essentiellement en lien avec la progression des transports routiers). Les émissions de NOx et de COVNM semblent également progresser dans une moindre mesure. En revanche, l'émission de SO2 a nettement diminué pendant cette période.

 

L'évolution de l'agriculture

La fertilisation azotée, qui est en partie à l'origine des émissions d'origine agricole, est restée relativement stable depuis l'an 2000. En revanche, les têtes de bétail ont globalement diminué entre 2000 et 2008 (ex : -4% pour les bovins, -3.6% pour les porcins, -8.9% pour les volailles - données Agreste Poitou-Charentes). L'estimation des émissions d'ammoniac reste cependant relativement similaire entre 2000 et 2007.

 

L'évolution des transports

Le nombre de véhicules enregistrés en région ne cesse de s'accroître depuis de nombreuses années.

Sur la période 1999-2007 on peut noter que le nombre de voitures (+8%), qui représente la majorité du parc de véhicules, a progressé plus vite que la population (+6%).

Le parc d'autocars et d'autobus a lui aussi augmenté de façon importante (+7,6% entre 1999 et 2007), ce qui illustre le développement des transports en commun. En revanche, le nombre de véhicules utilitaires (camions, semi-remorques...) a progressé moins vite que l'accroissement démographique.

Le nombre de véhicules ne reflète cependant pas exactement le trafic routier. D'une part, le taux d'utilisation de ces véhicules peut être variable, et d'autre part, le trafic routier est également composé du transit (véhicules qui traversent la région).

Le secteur des transports a globalement progressé. Bien que cette évolution soit accompagnée du renouvellement du parc, avec des véhicules moins polluants (voir Réponses), les principales émissions liées à ce secteur semblent avoir nettement progressé (CO : + 87% ; NOx : + 28% - sources : Inventaires des émissions 2000 et 2007, ATMO Poitou-Charentes).

 

L'évolution de l'industrie

L'évolution des rejets atmosphériques issus de l'industrie sont globalement restés stables dans les dernières années. Si les émissions de COVNM ont nettement baissé entre 2001 et 2008 (4040 tonnes en 2001, 1540 tonnes en 2008), les rejets de dioxyde de soufre ont continué d'augmenter (+25 % entre 2001 et 2008).

// Attention : données contradictoires avec inventaires 2000 et 2007 d'ATMO

 

 

// Carte émissions industrielles dans l'air en cours de finalisation SRTN